Haiti/ Insécurité : Et si nous nous unissons contre le phénomène de kidnapping?

En Haïti, il est rare, ces dernières semaines, de passer un jour sans qu’il n’y ait pas un cas d’enlèvement à signaler quelque part à travers la région métropolitaine. C’est ce à quoi se résume, dorénavant, le quotidien du peuple haïtien. Outil, entre autres, de décapitalisation, du sous-développement, de la violence, du stress au quotidien semant le deuil au sein de la population, le kidnapping doit être combattu. Oublions le secteur auquel on appartenait, battons-nous, une fois pour toutes contre ce phénomène qui nous tue à petit feu, rien qu’en pensant qu’on peut se faire enlever peu importe l’endroit auquel on se trouve sur le territoire haïtien ; nous appauvrit; nous prive de notre liberté.

Le pays mérite mieux. Les jeunes de ce pays au paysage agréable méritent de vivre mieux. C’est un droit de pouvoir librement circuler sans avoir peur lorsqu’on est dans votre pays. Et en Haïti, ce qui est risqué c’est de se promener dans les rues. Au vu de tous, des cas d’enlèvements peuvent se produire. Et quand c’est le cas, le secteur auquel appartenait la victime a tendance à faire des mouvements de protestation pour exiger la libération de leurs proches. Cette façon de prétendre résoudre le phénomène du kidnaping risque de nous tuer en nous plongeant beaucoup plus dans l’abîme. Et les faits sont là, heureusement.

La lutte contre le kidnapping est une nécessité pour le bien-être des citoyens du pays. Nous devons, cette fois, procéder autrement si on veut réellement aboutir à un résultat satisfaisant. Tous les secteurs doivent être concernés. Nous devons faire un seul contre ceux et celles, d’une manière ou d’une autre, qui profitent du kidnaping. Si on veut pouvoir circuler sans avoir peur, alors battons-nous. Autrement dit, unissons-nous contre le kidnapping.

Jackson junior Rinvil

 

Kredi foto: Haiti Liberte

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