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Atik Ki Lye
La liberté de la presse une nouvelle fois malmenée au Honduras. Jeudi 21 décembre, le journaliste Francisco Ramirez, 39 ans, a été assassiné dans la ville de Danli. Connu pour son travail sur le narcotrafic qui gangrène le pays, il bénéficiait pourtant d’une protection policière. Un dispositif mis en place après qu’il a été la cible d’une attaque le 3 mai dernier. Pour la police, il s’agirait de querelles personnelles. Une version que conteste le Comité pour la liberté d’expression au Honduras qui dénonce un meurtre lié à son travail.
Francisco Ramirez « a été enlevé par des individus qui se déplaçaient à bord de plusieurs véhicules et a été la cible de coups de feu ». Ce sont les seules informations fournies par les forces de l’ordre honduriennes. Le policier qui assurait sa protection a été blessé. Selon la police, rien ne permet d’accréditer la thèse d’une opération liée au narcotrafic.
Mais pour Amada Ponce, directrice du Comité pour la liberté d’expression au Honduras, cela ne fait en revanche aucun doute : « Cet acte a été commandité sur la base de son travail », assure-t-elle. Les révélations du journaliste ont conduit à l’arrestation de plusieurs criminels. De leur côté, les Nations unies ont condamné ce meurtre et demandé une enquête.
Crédit :rfi
