Ces 3 types de poisson seraient meilleurs pour la santé que le saumon

Pollués en métaux lourds ou pauvres en nutriments : il n’est pas toujours facile de savoir quel poisson consommer pour préserver sa santé. Mais une nouvelle étude vient de révéler que trois types de poisson, riches en composés bénéfiques, seraient ceux à privilégier dans nos assiettes (et le saumon ne figure pas dans la liste).

Le saumon, considéré comme un « superaliment » et poisson favori des assiettes équilibrées ne serait finalement pas le plus sain pour notre santé.

C’est ce que vient de révéler une nouvelle étude, publiée dans la revue scientifique Nature Food le 20 mars 2024.

Si l’on en croit les chercheur.euses de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni) à l’origine de l’étude, les poissons sauvages, comme le maquereau, le hareng et les anchois pourraient être plus avantageux pour la santé.

Ces derniers seraient plus riches que le saumon en composés bénéfiques pour l’organisme.

DES MICRONUTRIMENTS « PERDUS » DANS LE SAUMON D’ÉLEVAGE

C’est en analysant les nutriments présents dans les poissons sauvages et le saumon d’élevage, que les scientifiques sont parvenus à ces résultats. Alors que le maquereau, le hareng et les anchois sont utilisés pour nourrir leurs semblables, ces poissons seraient bénéfiques pour notre santé lorsqu’ils sont consommés directement.

Ils contiendraient des nutriments essentiels comme du calcium, de la vitamine B12 ou encore des oméga-3, présents en moindre quantité dans le saumon.

Les chercheur.euses ont en effet “constaté une diminution de six des neuf nutriments contenus dans les filets de saumon (calcium, iode, fer, oméga-3, vitamine B12 et vitamine A), mais une augmentation des niveaux de sélénium et de zinc […] La plupart des poissons sauvages ‘d’alimentation’ respectaient les recommandations nutritionnelles alimentaires pour des portions plus petites que le saumon atlantique d’élevage, y compris les acides gras oméga-3”, explique le communiqué de presse.

« Ce que nous constatons, c’est que la plupart des espèces de poissons sauvages utilisées comme aliments ont une densité et une gamme de micronutriments similaires ou supérieures à celles des filets de saumon d’élevage », a déclaré l’auteur principal, David Willer, chercheur à l’université de Cambridge.

5 FOIS PLUS DE CALCIUM DANS LES FILETS DE POISSONS SAUVAGES

Et les quantités variaient largement entre les poissons sauvages et le saumon d’élevage.

En effet, les scientifiques ont relevé cinq fois plus de calcium dans les filets de poissons sauvages que dans les filets de saumon. De plus, l’iode était quatre fois plus élevé et le fer, les oméga-3, la vitamine B12 et la vitamine A étaient 1,5 fois plus élevés. Alors que les quantités de vitamine D étaient semblables, les taux de zinc et de sélénium étaient plus élevés dans le saumon.

Finalement, “notre étude a révélé que six des neuf nutriments alimentaires avaient des rendements plus élevés dans les poissons sauvages utilisés pour l’alimentation, tels que les anchois et le maquereau, que dans la production de saumon d’élevage”, concluent les chercheur.euses dans la nouvelle étude.

Des résultats qui pourraient changer notre façon de consommer du poisson et de prendre soin de notre santé à travers notre alimentation. “Tout en continuant à apprécier la consommation de saumon, les individus devraient envisager de manger une plus grande variété d’espèces de poissons sauvages comme les sardines, le maquereau et les anchois, pour obtenir davantage de nutriments essentiels directement dans leur assiette”, a conclu David Willer.

Crédit : Marie Claire

Apwopo Angeline Michel

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