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Atik Ki Lye
La NASA et les astronomes du monde entier attendent avec impatience une rare explosion de Nova qui devrait faire apparaître une nouvelle étoile dans le ciel en septembre.
Ce qu’il y a de beau avec l’espace, c’est qu’il continue de faire rêver même après l’enfance. Le cœur palpitant d’impatience, les étoiles dans les yeux, la tête dans les nuages… C’est exactement le sentiment qui envahit aujourd’hui les passionnés d’astronomie, à l’approche d’une Nova qui devrait se produire courant septembre, a annoncé la NASA dans un communiqué publié le 6 juin.
L’événement devrait avoir lieu dans la Couronne Boréale, la « Couronne du Nord », à 3 000 années-lumière de la Terre. Il sera si lumineux qu’il sera visible depuis notre planète.
Une accumulation d’hydrogène sur une naine blanche
« Blaze Star » ou T Coronae (T Crb) est un système composé d’une naine blanche et d’une ancienne géante rouge. « Une géante blanche est une étoile morte de la taille de la Terre avec une masse comparable à celle de notre Soleil », détaille l’agence spatiale. Son attraction gravitationnelle a lentement dépouillé sa voisine rouge de son hydrogène.
Le gaz s’est alors accumulé à la surface de la naine blanche, « provoquant une accumulation de pression et de chaleur ». Ce phénomène peut donner lieu à une explosion thermonucléaire appelée Nova. L’événement se produit environ tous les 80 ans sur T Crb, détaille la Nasa.
Un événement rarement observé près de notre système solaire
« Il existe quelques novas récurrentes avec des cycles très courts, mais en général, nous ne voyons pas souvent une explosion répétée au cours d’une vie humaine, et rarement, une explosion aussi proche de notre propre système« , déclare le Dr Rebekah. Hounsell, chercheuse adjointe spécialisée dans les événements nova au Goddard Space Flight Center de la NASA, à Greenbelt, dans le Maryland.
Pour la chercheuse, cet événement est l’occasion unique d’éveiller la curiosité des amateurs. Qui sait, T Coronae créera peut-être de nouvelles vocations chez les plus jeunes et pourquoi une nouvelle génération d’astronomes passionnés.
Crédit :Géo
