Ce 24 mai, nous célébrons bien plus qu’une naissance. Nous saluons un parcours, une posture, une voix qui dérange l’ordre établi : celle d’ACAO Rilnor, militant infatigable, homme politique debout, fils insoumis de la cité de Faustin Soulouque.
Dans cette Haïti en crise chronique, prise en otage par des élites corrompues, des multinationales voraces et des diplomaties hypocrites, rares sont celles et ceux qui refusent de courber l’échine. ACAO Rilnor fait partie de ces irréductibles. Sa parole ne tremble pas. Sa boussole n’est pas dictée par les postes ou les promesses, mais par une fidélité inaltérable au peuple et à la mémoire des ancêtres.
Depuis Petit-Goâve, ville rebelle par essence, il incarne une génération qui ne veut plus subir, une jeunesse qui dit non aux tutelles, non aux mascarades électorales, non aux pactes de compromission. Il marche dans les pas de Soulouque, non pas pour s’enfermer dans un passé glorieux, mais pour rappeler que la souveraineté ne se mendie pas, elle s’arrache avec courage et cohérence.
À ceux qui voudraient le faire taire, l’isoler ou le caricaturer, nous disons ceci : on ne bâillonne pas une conscience éveillée. ACAO Rilnor est l’expression vivante de cette Haïti qui refuse la soumission. Il est la preuve qu’un autre leadership est possible — enraciné, audacieux, radicalement engagé.
En ce jour d’anniversaire, nous ne lui souhaitons pas seulement de longues années de vie. Nous lui souhaitons des années de lutte féconde, d’affrontements nécessaires, de victoires populaires.
Bon anniversaire, camarade Rilnor. Continue de marcher, continue de parler, continue d’exister pour nous tous.
Smith PRINVIL