Anthropophobie : tout savoir sur la peur des gens

Comment reconnaître un anthropophobe ?

L’anthropophobie est donc une peur obsessionnelle des autres, ressentie de manière totalement irrationnelle (comme toutes les phobies). Les individus atteints d’anthropophobie ressentent une très grande inquiétude et angoisse psychologique lorsqu’une personne s’approche d’eux ou lorsque leur espace personnel et intime est violé. Ces personnes s’isolent donc beaucoup plus que les gens normaux.

Lorsqu’une personne essaie de rentrer en contact avec un anthropophobe, ce dernier ressent un grand inconfort physique, qui peut passer par certaines compulsions pour éloigner la personne dérangeante.

Forme pathologique de la timidité, l’anthropophobie touche particulièrement les adolescents, mais elle est souvent passagère. Elle se caractérise par :

• des rougissements importants ;

• une anxiété accrue en compagnie d’autrui ;

• des vertiges ;

• ou encore des difficultés à s’exprimer.

Cette phobie peut vite devenir insurmontable par les adolescents en repli sur eux-mêmes devant cette peur inexpliquée. Chez eux, cette phobie peut évoluer vers une phobie scolaire et donc une incapacité à suivre leurs cours au lycée et à être en lien avec les autres élèves.

Quelles sont les causes à l’origine de l’anthropophobie ?

L’anthropophobie peut s’expliquer par un traumatisme ayant pour origine un événement passé ou par des facteurs génétiques. Les traumatismes en cause ont souvent lieu durant l’enfance ou lors d’humiliations ultérieures dans un groupe.

Des troubles émotionnels vécus dans le passé, des situations stressantes au sein d’un groupe, etc., beaucoup de causes peuvent être à l’origine de cette peur des gens, mais ces causes sont souvent bien dissimulées et enfouies, ne laissant dépasser que l’iceberg de la peur obsessionnelle des autres.

Quelles conséquences sur la vie quotidienne ?

Ce qu’un anthropophobe laisse voir à son entourage est d’abord une timidité exacerbée de forme autistique. L’individu préfère la souffrance relative de l’isolement que celle insupportable d’affronter le groupe et les autres personnes. Le repli sur soi est alors inévitable. De plus, l’anthropophobe est pris dans un cercle vicieux : plus il s’isole, plus il est stigmatisé par les autres, qui le caractérisent comme asocial, plus il se sent rejeté par le groupe et est poussé à l’isolement.

Quant aux symptômes physiques, ils sont nombreux et l’entraînent encore à les cacher et à s’isoler :

• rougissements ;

• anxiété permanente ;

• vertiges ;

• et parfois troubles oculaires ;

• ou même crises d’angoisse et de spasmophilie.

Crédit :passeport santé

Apwopo Emmnanuel Hubert

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