People wade through a flooded street amid heavy rainfall in Lahore on July 28, 2024. (Photo by Arif ALI / AFP)

Pakistan : la deuxième ville du pays, Lahore, inondée après une « pluie record »

Environ 360 mm d’eau sont tombés en trois heures sur Lahore, entraînant des inondations importantes et des coupures d’électricité.

Lahore, deuxième ville la plus peuplée du Pakistan, a été inondée jeudi par la pluie la plus importante enregistrée par le service météorologique du pays, a indiqué le directeur adjoint de cet organisme, Farooq Dar. La capitale du Pendjab, frontalier de l’Inde, et ses plus de 13 millions d’habitants, ont vu « environ 360 mm de pluie tomber en trois heures », a-t-il affirmé.

« C’est une pluie record », a-t-il ajouté, le dernier plus haut s’établissait « à 332 mm le 31 juillet 1980 ». Plusieurs quartiers ainsi que les deux principaux hôpitaux de la ville ont été inondés et l’électricité a été coupée en plusieurs endroits, rapportent des résidents.

Des routes étaient recouvertes d’eau, bloquant la circulation et l’activité économique de la ville où « toute la machinerie gouvernementale se déploie sur le terrain », a assuré Maryam Sharif, à la tête du gouvernement local sur X. Une personne est également morte d’électrocution jeudi matin, selon la police locale.

Un pays vulnérable face aux phénomènes météo extrêmes
Cette semaine, au moins 24 personnes, dont 11 membres d’une même famille, ont péri du fait des intempéries au Khyber Pakhtunwa, une province du nord-ouest frontalier de l’Afghanistan, selon les autorités.

Les autorités pakistanaises avaient mis en garde contre une pluviométrie inhabituelle, même pour la saison des moussons qui durera jusqu’en septembre, durant les six premiers jours d’août dans différentes provinces après plusieurs vagues de chaleur ayant atteint des pics au-delà des 50 degrés.

Le Pakistan, cinquième pays le plus peuplé au monde, est de plus en plus vulnérable aux phénomènes météorologiques extrêmes, que les scientifiques associent au changement climatique. Ce pays pauvre ne cesse de répéter que ses 240 millions d’habitants (environ 3 % de la population mondiale) sont responsables de moins de 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Après un hiver inhabituellement long, le mois d’avril anormalement humide – le plus pluvieux depuis 63 ans selon les autorités – a été marqué par des catastrophes qui ont fait quelque 150 morts (dont des dizaines d’enfants) dans l’effondrement de logements sous des pluies torrentielles.

En 2022, des inondations avaient recouvert un tiers du territoire du Pakistan, affecté plus de 33 millions de personnes et fait plus de 1 700 morts. Le Pakistan subit aussi des canicules mortelles et une pollution atmosphérique parmi les pires au monde. Les pluies de mousson estivales représentent 70 à 80 % de la pluviométrie en Asie du Sud, une ressource vitale pour le secteur-clé de l’agriculture.

©Le Parisien

Apwopo Angeline Michel

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