Le gouvernement à l’épreuve du black-out : le Premier ministre sur le front

Port-au-Prince, vendredi 23 mai 2025 — Plongée dans l’obscurité depuis l’arrêt brutal de la centrale hydroélectrique de Péligre, la capitale haïtienne vit au rythme des bougies et des génératrices. En pleine tourmente énergétique, le gouvernement se devait de réagir. Et c’est ce qu’il a fait.

Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a pris les devants. Convoquant en urgence les plus hauts responsables du secteur — le ministre des Travaux publics et le directeur général de l’EDH —, il a exigé des réponses concrètes et des solutions immédiates. Le mot d’ordre : rétablir l’électricité sans délai et restaurer la confiance publique dans l’autorité de l’État.

Ce sursaut de l’exécutif, bien que tardif pour certains, marque une volonté affirmée de ne pas laisser la capitale s’enfoncer dans le chaos. Car au-delà de la panne, c’est l’ensemble de l’appareil étatique qui est interpellé : comment un pays peut-il aspirer à la stabilité si ses citoyens ne peuvent ni s’éclairer, ni conserver des aliments, ni assurer la sécurité de base dans les foyers ?

Dans un contexte où la moindre défaillance technique se transforme en crise sociale, l’État n’a plus droit à l’improvisation. Il doit garantir, coûte que coûte, les services vitaux. À ce titre, l’engagement du Premier ministre est bienvenu. Encore faudra-t-il que les actes suivent les paroles.

L’électricité n’est pas un luxe. C’est un droit. Et un pays sans lumière est un pays sans avenir.

Smith PRINVIL

Apwopo Emmnanuel Hubert

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