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Brasilia, 25 novembre — L’ex-président brésilien Jair Bolsonaro épuise désormais toutes les voies de recours possibles dans l’affaire qui l’oppose à la justice. Selon un document rendu public mardi par la Cour suprême, le dirigeant de 70 ans devra purger la totalité de sa peine de 27 ans de prison ferme, prononcée pour tentative de coup d’État.
La décision, confirmée par le juge de la juridiction, met fin aux espoirs de la défense qui réclamait que l’ancien chef d’État puisse effectuer sa peine en résidence surveillée. Le magistrat a rappelé que les conditions légales n’étaient pas réunies pour un aménagement de peine, notamment en raison du risque élevé de fuite identifié par les autorités.
Un basculement après la tentative d’évasion
Assigné à résidence depuis le début du mois d’août, Jair Bolsonaro a été placé en détention provisoire le samedi 22 novembre, à la suite d’un incident jugé particulièrement grave par le tribunal : la tentative de briser son bracelet électronique. Pour la Cour suprême, cet acte constitue un élément décisif démontrant une volonté d’échapper à la justice, rendant la surveillance à domicile insuffisante.
Cette mesure a accéléré la procédure judiciaire et conduit à une réévaluation stricte de son statut pénal. « Au regard des faits récents, l’ex-président doit purger sa peine en régime fermé », a indiqué le juge.
Une affaire qui secoue toujours le Brésil
La condamnation de Jair Bolsonaro pour tentative de coup d’État continue d’alimenter les tensions politiques au Brésil. Les partisans de l’ancien président dénoncent une décision « politique », tandis que ses opposants y voient une étape essentielle pour la consolidation de l’État de droit.
Avec la confirmation de sa peine et la fermeture définitive des recours, l’ancien président entame désormais une nouvelle phase de sa vie judiciaire, marquée par l’incarcération en régime fermé.
