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Le Premier ministre défacto, Alix Didier Fils-Aimé a rendu hommage aux policiers tombés en service, promettant soutien et reconnaissance aux familles. Mais derrière les gestes symboliques, la réalité du terrain reste inquiétante : commissariats délabrés, manque de moyens et absence de plan concret pour la police.
Ce samedi 4 octobre 2025, lors d’une cérémonie à la Direction Générale de la PNH, le Premier ministre défacto a salué la mémoire des policiers morts en service et distribué des kits scolaires aux enfants des victimes. Un geste chargé d’émotion, présenté comme un devoir moral de l’État.
Mais sur le terrain, les policiers continuent de travailler dans des conditions déplorables : locaux insalubres, manque d’équipement, absence d’assurance et salaires insuffisants. Beaucoup achètent eux-mêmes leurs uniformes, tandis que les familles des victimes vivent toujours dans la précarité, sans véritable accompagnement.
Malgré les promesses, aucun plan durable n’a été annoncé pour améliorer la situation de la PNH ou renforcer la sécurité des agents. Les cérémonies se succèdent, les discours se répètent, mais la réalité reste la même : ceux qui protègent la population semblent une fois de plus laissés à eux-mêmes.
