L’ÉQUATEUR N’EST PLUS ÉPARGNÉ PAR LA VIOLENCE DES GANGS

Au moins 30 bandes criminelles se disputent le contrôle du trafic de stupéfiants en Équateur, et notamment de ses ports par où la drogue est exportée. L’Équateur est aujourd’hui le troisième pays après la Colombie et les États-Unis où le plus de drogue est saisie, 210 tonnes par exemple l’an dernier. Autres avantages pour les trafiquants, le pays est dolarisé, l’État faible et la justice gangrenée par la corruption.

Près de 400 prisonniers morts en un an

Les disputes entre cartels et bandes criminelles ont donc provoqué une croissance exponentielle de la violence. L’an dernier, le taux d’homicides était de 14 pour 100 000 habitants contre 6 en 2018. Les assassinats par « sicarios » ou tueurs à gage sont quotidiens. Près de 400 détenus sont morts depuis l’an dernier lors d’affrontements entre bandes rivales se disputant le contrôle du trafic de drogue dans les prisons du pays.

« Mexicanisation »

Alliés aux trafiquants mexicains, les bandes locales comme les Choneros, les Lobos et les Tiguerones sont également en voie de se transformer en micro-cartels. Un phénomène qui se traduit par une « mexicanisation » du pays qui ne s’étonne plus de voir des cadavres pendus à ses ponts, des têtes décapités utilisées comme avertissement et des menaces croissantes contre la police, les douaniers, les avocats et les journalistes.

Crédit :RFI

Apwopo Emmnanuel Hubert

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Ayiti/Eleksyon: San pèdi tan, manm bout KEP yo fòme biwo yo.

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