Arabie saoudite : Un passement de jambes entre football et géopolitique

Benzema, Ronaldo, N’Golo Kanté, Neymar… De nombreux joueurs internationaux ont été transférés dans des clubs d’Arabie saoudite. Un avantage géopolitique certain pour le pays.

L’Arabie saoudite ne pourra pas toujours vivre de pétrole et d’eau fraîche. Depuis l’arrivée du prince héritier Mohammed ben Salmane aux portes du pouvoir en 2017, le pays a investi des centaines de milliards de dollars dans de nombreux domaines en prévision du déclin de l’or noir. Financée par le Fonds public d’investissement souverain (PIF) et par l’exploitant de pétrole Aramco, la récupération de joueurs occidentaux a provoqué une hécatombe dans le monde du foot tel qu’on le connaissait.

Après Karim Benzema, N’Golo Kanté ou Ronaldo, Neymar aurait négocié un salaire annuel de 100 millions d’euros pour rejoindre Al Hilal, selon une source proche de l’accord à l’AFP. « On voit finalement l’Arabie saoudite comme un nouvel acteur capable d’aller concurrencer l’immense majorité des championnats européens. Ça inquiète même l’Angleterre et sa puissante première Ligue 1, le premier championnat du monde », affirme Jean-Baptiste Guégan, expert en géopolitique du sport.

Le but est clair : « Le sport, c’est le meilleur moyen de travailler ce qu’on appelle la puissance de l’imaginaire, de changer littéralement (…) la manière dont on se raconte et dont on veut être raconté », explique le spécialiste. Accusée de faire du « Sport Washing », la richissime monarchie du Golfe continue donc de viser bon nombre de compétitions mondiales, à l’image des Jeux asiatiques d’hiver de 2029, attribués à l’Arabie saoudite par le Conseil Olympique d’Asie le 4 octobre dernier.

20 minutes
Fr.news

Apwopo Angeline Michel

Ou ka gade tou

Le Canada, la Copa América et les questions brûlantes

Le Canada à la Copa América, on y est presque ! Le match de l’unifolié …