Le MNKBK exprime ses préoccupations au gouvernement et exige que la conférence nationale projette le développement du pays sur 25 ans.

Le « Mouvman Nasyonal Konbit ak Bwa Kale (MNKBK) » adresse une lettre au premier ministre defacto, Dr Garry Conille, dont une copie est parvenue à notre rédaction. Dans cette lettre, le MNKBK aborde le problème de l’insécurité, rappelle la situation économique qui mérite d’être adressée, sollicite l’encadrement des démunis, souligne que l’élection est une arme à double tranchant pouvant dénouer ou aggraver la crise haïtienne…

« Nous exigeons le renforcement des services de renseignement sur le territoire afin davoir les informations précises sur les activités criminelles » écrit l’organisation. Ce, après avoir demandé au gouvernement de créer le Conseil National de Sécurité (CNS), selon le vu des articles 25 à 27 de lAccord du 3 avril. L’organisation précise que ce conseil doit inclure des gens honnêtes, crédibles qui ont une culture de résultat dans le domaine de la sécurité. Le MNKBK critique le fait de tâtonner dans les efforts de rétablissement de la sécurité. Il estime que cette façon d’agir donne aux bandits le temps de s’adapter.

L’organisation demande au gouvernement d’encadrer les démunis qui représentent la principale source de la délinquance et de l’insécurité. Elle estime également que la relance économique est une urgence qui ne peut pas attendre. Elle souligne : « Ces dernières années, les prix des produits grimpent beaucoup, alors que les salaires diminuent, car l’état qui n’intervient pas pour les ajuster, perçoit plus de taxes. »

Le MNKBK poursuit que la conférence nationale ne doit pas se résumer à une révision de la constitution. Il réclame un projet de société qui est à même de projeter le développement du pays sur une période de 25 ans. A ce sujet, l’organisation accorde une importance particulière, à en croire son président le Dr Pekito Guillaume. Ce dernier souhaite une véritable mobilisation citoyenne pour exiger ce Plan National de Développement Durable.

A la fin de la correspondance, le mouvement souligne : « Nous sommes en crise ; nous le savons tous. Beaucoup espèrent sortir de la crise à travers des élections. Mais, n’oubliez pas que ce sont de bonnes élections qui peuvent nous sortir de la crise. De mauvaises élections nous enfonceront d’avantage comme d’habitude ».

Apwopo Emmnanuel Hubert

Ou ka gade tou

Ayiti/Eleksyon: San pèdi tan, manm bout KEP yo fòme biwo yo.

Nan mwens ke 24è, apre yo te fin prete sèman e estale kòm manm KEP …