Échec total du « Conseil Présidentiel de Transition de chacun à son tour et du gouvernement défacto.

L’échec du Conseil Présidentiel de Transition de chacun à son tour et du gouvernement défacto n’est plus à démontrer : en 18 mois, il a confirmé ce que redoutaient les plus lucides — une structure sans vision, sans légitimité, incapable de restaurer l’autorité de l’État ni de répondre aux urgences fondamentales du peuple haïtien.

En place depuis plus de dix-huit mois, les membres du conseil présidentiel de chacun a son tour ne fasse que nager dans la corruption, s’entretenir entre eux pour obtenir plus de pouvoir, s’associent avec les gang armées pour gagner beaucoup plus de temps à la tête du pays, dilapident les fonds publics, livrent les territoires aux bandes armées pour ne citer ceux là.

Haïti saigne. Sous le poids des balles, de la faim, de l’exil. Sous l’indifférence de ses dirigeants et la complicité silencieuse d’un ordre international qui regarde ailleurs. Et dans cette hémorragie nationale, le drapeau haïtien lui-même vacille. Le symbole suprême de l’unité, de la liberté conquise, ne flotte plus au vent de la souveraineté.

La République dominicaine expulse en masse des Haïtiens, humilie femmes enceintes, enfants et travailleurs réguliers sous les yeux d’un monde complice, le chef de la diplomatie haïtienne reste muré dans un silence à la fois honteux et dangereux. Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste, ministre des Affaires étrangères, n’a ni convoqué, ni dénoncé, ni même haussé le ton. Un vide sidérant de responsabilité face à une politique migratoire dominicaine qui frôle l’épuration ethnique.

À ce stade, ce silence devient une forme de complicité. Et quand le silence devient complicité, la démission devient un devoir. Un ministre des Affaires étrangères incapable de défendre les droits de ses ressortissants, incapable d’ériger des garde-fous diplomatiques, incapable de faire entendre la voix de la République dans les forums internationaux, n’a plus rien à faire dans ce poste.

Éducation en péril : le ministre Antoine Augustin, le MENFP et l’UNICEF plongent les professeurs stagiaires dans une crise sociale et économique à la rentrée scolaire, sous le silence complice du CPT et du Premier ministre défacto, Alix Didier Fils Aimé.

Dans le contexte actuel de migration massive des professeurs et jeunes cadres du pays à l’occasion de la rentrée scolaire en Haïti, les jeunes professeurs stagiaires issus des zones marginalisées se trouvent dans une situation critique. Éprouvés par des conditions socio-économiques difficiles, ces éducateurs lancent un cri d’alarme face à une crise qui menace non seulement leur avenir professionnel, mais aussi celui de l’éducation dans le pays. Leurs revendications méritent d’être entendues, car elles mettent en lumière des réalités souvent ignorées par les décideurs.

les policiers continuent de travailler dans des conditions déplorables : locaux insalubres, manque d’équipement, absence d’assurance et salaires insuffisants. Beaucoup achètent eux-mêmes leurs uniformes, tandis que les familles des victimes vivent toujours dans la précarité, sans véritable accompagnement.

Malgré des promesses (Budget de guerre), aucun plan durable n’a été annoncé pour améliorer la situation de la PNH ou renforcer la sécurité des agents. Les cérémonies se succèdent, les discours se répètent, mais la réalité reste la même : ceux qui protègent la population semblent une fois de plus laissés à eux-mêmes.

Selon un rapport de l’ULCC, trois 3 conseillers présidentiels de chacun à son tour, Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire sont impliqués dans un scandale de la BNC. La ministre des Sports, Niola Lynn Sarah Devalis Octavius est visée par ce rapport accablant qui confirme son implication dans des actes de corruption.

Le ministre de la Culture et de la Communication, Patrick delatour est également accusé de détournement de fonds. Le directeur général Paulémon Germain, et le directeur général adjoint du SNGRS, Max Alex Joseph sont accusés de détournement de carburant destiné à l’opération des équipements de l’institution.

Pourtant, ils sont en poste malgré ces lourdes accusations et continuent de jouir des privilèges de l’État. La conseillère présidentielle Régine Abraham, s’est opposée à la revocation de la ministre des sports en invoquant le principe de présomption d’innocence. Cette controverse illustre les difficultés du gouvernement intérimaire à gérer les accusations de corruption et à préserver sa crédibilité..

Haïti traverse l’une des pires crises de son histoire. Mais elle ne pourra jamais se relever tant que ses citoyens les plus vulnérables resteront oubliés dans les décombres. Raconter leur histoire n’est pas une faveur. C’est une nécessité. C’est aussi un devoir.

Le moment est venu de choisir entre deux chemins : celui de la continuité complice du désordre, ou celui d’une transition fondée sur la justice, la souveraineté et la participation populaire. Nous avons trop longtemps subi. Il est temps de nous imposer.

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