La possible de révocation de la ministre défacto des Sports, Niola Lynn Sarah Devalis Octavius provoque des tensions au sein du « Conseil présidentiel de transition chacun a son tour ». La conseillère présidentielle Régine Abraham, représentante du parti REN, s’est opposée à cette décision en invoquant le principe de présomption d’innocence.
Selon elle, il serait incohérent de sanctionner la ministre alors que trois conseillers présidentiels chacun a son tour, cités dans le rapport de l’ULCC et inculpés dans le scandale de la Banque Nationale de Crédit (BNC), continuent d’occuper leurs fonctions. Ces responsables sont accusés d’avoir sollicité des pots-de-vin pour le maintien de Raoul Pascal Pierre-Louis à la tête de la banque publique.
Régine Abraham plaide pour un traitement équitable : si la ministre doit être écartée, les trois conseillers devraient eux aussi se retirer du CPT. Elle met en garde contre l’application de « deux poids, deux mesures » au sein du pouvoir.
Cette controverse illustre les difficultés du gouvernement intérimaire à gérer les accusations de corruption et à préserver sa crédibilité. La décision sur l’avenir de la ministre des Sports pourrait devenir un test pour la cohérence de l’exécutif en matière de transparence et de justice.
Widmie Ange Labossiere
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