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Le vitiligo, qu’on appelle aussi leucodermie ou achromie, est une maladie de la peau où apparaissent des taches blanches dues à la disparition des cellules qui fabriquent la mélanine, les mélanocytes. On ne connaît pas exactement son origine, mais on sait qu’elle peut être liée à l’hérédité, au stress, à des troubles auto-immuns ou même à des radicaux libres qui abîment les cellules.
Elle touche environ 1 % de la population mondiale, sans différence entre hommes et femmes, et peut se déclencher à tout âge, souvent avant 20 ans. Certaines populations, comme en Inde, sont plus exposées, probablement à cause de l’environnement et de la pollution.
Le vitiligo n’est pas douloureux ni contagieux, mais il peut être dur à vivre psychologiquement à cause du regard des autres. Les zones dépigmentées sont très sensibles au soleil, car sans mélanine, la peau n’a plus de protection naturelle.
Il existe plusieurs stades d’évolution : des petites taches encore pigmentées, puis des zones totalement blanches avec parfois les poils qui changent aussi de couleur. Dans certains cas, les traitements (UV, crèmes, greffes) peuvent ramener un peu de couleur, mais ce n’est pas garanti. Pour les vitiligos très étendus, on peut même choisir de dépigmenter complètement la peau pour avoir un teint uniforme.
Côté histoire, le vitiligo a longtemps été confondu avec la lèpre, ce qui a renforcé la stigmatisation. Aujourd’hui, on sait qu’il n’a rien à voir. Des personnalités connues comme Michael Jackson ou Édouard Philippe en ont parlé publiquement, ce qui a aidé à lever les tabous.
Finalement, ce n’est pas une maladie dangereuse, mais elle peut peser lourd dans la tête. Heureusement, il existe des produits de camouflage, des traitements médicaux, et surtout de plus en plus de témoignages qui montrent qu’on peut vivre pleinement avec.
Widmie Ange Labossiere
