La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum et le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva se sont proposés jeudi en médiateurs entre les États-Unis et le Venezuela pour « éviter un conflit armé ». De son côté, la compagnie pétrolière nationale PDVSA a affirmé plus tôt que les exportations pétrolières du Venezuela ne sont pas affectées par le blocus naval imposé par Donald Trump.
« Nous allons chercher, avec tous les pays qui le souhaitent en Amérique latine ou sur d’autres continents, une solution pacifique », a déclaré jeudi 18 décembre la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum, se proposant en tant que médiatrice entre États-Unis et Venezuela afin d’éviter « une intervention » armée.
Peu auparavant, son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva avait dit également être « à la disposition » des gouvernements américain et vénézuélien. Il a évoqué une possible conversation avec Donald Trump « avant Noël, tout en se disant « très inquiet ».
Le Venezuela a affirmé plus tôt que le blocus naval imposé par les États-Unis mardi, dénoncé par le président Nicolas Maduro comme « une menace directe contre la souveraineté, le droit international et la paix », n’affectait pas ses exportations pétrolières, principale ressource du pays.
« Les opérations d’exportation de pétrole brut et de produits dérivés se déroulent normalement. Les pétroliers continuent de naviguer en toute sécurité », a assuré la compagnie pétrolière nationale PDVSA.
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