« J’ai pris une balle pour la démocratie » : Trump tient son premier meeting depuis l’attentat

Le candidat républicain Donald Trump a tenu samedi son premier meeting électoral depuis la tentative d’assassinat contre lui. Dans l’État clef du Michigan, l’ex-président a cultivé son image de miraculé et promis un « raz-de-marée » républicain en novembre prochain.

Le pansement sur l’oreille de Donald Trump était plus discret que l’épais bandage blanc qu’il portait lors de la convention républicaine. Mais l’exploitation politique de la tentative d’assassinat dont a été victime l’ex-président la semaine dernière, continue de tourner à fond.

Il a promis « un raz-de-marée monumental » en faveur des républicains lors des prochaines élections de novembre et moqué les démocrates « qui ne savent pas qui est leur candidat », assurant que Joe Biden disposerait d’un quotient intellectuel de « 50 », « 60 », ou « 70 ».

Donald Trump, après avoir frôlé la mort, a mis de côté le tournant vers l’unité qu’il s’était fixé et s’est lancé dans la rhétorique de division qui a marqué sa carrière politique.

Porté par son triomphe à la convention républicaine et la crise qui secoue la candidature de Joe Biden, Donald Trump a ainsi promis une large victoire républicaine, sous les vivats de 12 000 spectateurs chauffés à blanc.

« J’ai pris une balle, la semaine dernière, pour la démocratie », a lancé Donald Trump au début de son discours, pour se défendre d’accusations récurrentes d’extrémisme vis-à-vis de sa rhétorique et de son projet politique, tout en réaffirmant sans preuves que l’élection de 2020 avait été truquée.

« Vengeance »
Il s’est répandu en invectives, qualifiant Joe Biden de « stupide » et de « vieillard faible », et la vice-présidente Kamala Harris de « cinglée ».

Un responsable de la campagne Biden-Harris a fustigé un discours « colportant les mêmes mensonges (et) menant la même campagne de vengeance ».

Épaulé par son colistier J.D. Vance, originaire de l’État voisin de l’Ohio, et qui se présente comme un porte-voix de l’Amérique déclassée, Donald Trump cherche à cimenter sa base dans cette région du nord ayant souffert de la désindustrialisation, à l’image de la ville de Detroit.

Il a multiplié les promesses de baisses d’impôts, de lutte contre l’inflation et de taxes sur les importations pour protéger le « made in America ».

Au milieu d’un discours de près de deux heures truffé comme d’habitude d’anecdotes sur ses relations avec les chefs d’État, comme le « brillant » chinois Xi Jinping qui « contrôle 1,4 milliard de personnes d’une main de fer », il a aussi renouvelé sa diatribe contre les migrants qu’il accuse des pires crimes, promettant la « plus grande opération d’expulsions » de l’histoire de notre pays.

Tout en renouant avec sa rhétorique agressive habituelle, le candidat républicain a utilisé son statut de miraculé pour se défendre de toute accusation d’extrémisme, lors d’un meeting de campagne, samedi 20 juillet à Grands Rapids, dans le Michigan. Un État clé pour la présidentielle de novembre 2024, que Donald Trump avait remporté en 2016 mais que Joe Biden lui a ravi en 2020.

© France 24

Apwopo Angeline Michel

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