Venezuela: dix pays d’Amérique latine et les États-Unis rejettent la victoire de Nicolas Maduro

Les États-Unis et dix pays d’Amérique latine ont rejeté vendredi 23 août la décision de la justice vénézuélienne de valider la victoire de Nicolas Maduro à l’élection présidentielle du 28 juillet, selon une déclaration commune publiée à Quito. Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela a qualifié ce rejet d’« acte d’ingérence inacceptable ». L’Union européenne dit être en attente de la publication des procès-verbaux pour reconnaître le résultat du scrutin.

L’Argentine, le Costa Rica, le Chili, l’Équateur, le Guatemala, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République dominicaine, l’Uruguay et les États-Unis affirment rejeter « catégoriquement l’annonce du Tribunal suprême de justice (TSJ) du Venezuela qui indique avoir conclu une prétendue vérification des résultats du processus électoral ».

Cette déclaration commune publiée à Quito a été immédiatement qualifiée par Caracas d’« acte inacceptable d’ingérence ».

« Le Venezuela exige le respect absolu de sa souveraineté. Aujourd’hui, ils [ces pays] tentent d’imposer une fois de plus une politique de changement de régime typique des coups d’État que l’empire américain a encouragé pendant plus de 100 ans en Amérique latine et dans les Caraïbes », a affirmé dans une déclaration télévisée le ministre des Affaires étrangères Yvan Gil.

Contestation de la victoire proclamée validée par la Cour suprême

Le Tribunal suprême de justice (Cour suprême) du Venezuela, que la plupart des observateurs considèrent comme inféodéau pouvoir, a validé jeudi 22 août la réélection du président Maduro malgré les allégations de fraude de l’opposition qui considère la décision de la haute cour comme « nulle ». Nicolas Maduro a été proclamé vainqueur avec 52 % des voix par le Conseil national électoral (CNE), qui n’a cependant pas rendu publics les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d’un piratage informatique.

Une telle attaque est jugée peu crédible par l’opposition et de nombreux observateurs qui y voient une manœuvre du pouvoir pour éviter de divulguer le décompte exact. Selon l’opposition, qui a rendu publics des procès-verbaux obtenus grâce à ses scrutateurs, son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté le scrutin avec plus de 60 % des voix.

 

©Rfi

Apwopo Angeline Michel

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