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Atik Ki Lye
Dans la dynamique de ses consultations stratégiques avec les secteurs vitaux du pays, le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) a franchi un nouveau pas. Ce jeudi 22 mai 2025, à l’hôtel Montana, la ministre Pedrica Saint Jean a réuni des leaders religieux autour d’un objectif clair : renforcer la participation des femmes dans les processus référendaire et électoral à venir.
Loin d’imposer un quelconque agenda, cette rencontre se voulait avant tout une main tendue. Une invitation aux responsables religieux à accompagner les femmes, non seulement comme électrices, mais aussi comme candidates, décisionnaires, et actrices de terrain au sein des structures électorales.
Dans son intervention, la ministre a salué l’influence morale et communautaire des leaders religieux, les positionnant comme des alliés stratégiques pour transformer les mentalités. « Vous avez le pouvoir de changer les normes sociales, de briser les stéréotypes, de dénoncer les pratiques discriminatoires. C’est un levier inestimable pour faire avancer les droits des femmes », a souligné Pedrica Saint Jean.
Le message est clair : garantir la parité ne saurait être l’affaire des seules institutions étatiques. Elle implique également une révolution des consciences, à laquelle les voix religieuses peuvent puissamment contribuer.
À travers cette initiative, le MCFDF réaffirme son engagement à inscrire les droits des femmes au cœur du projet démocratique. Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), de son côté, voit dans cette démarche un socle fondamental pour bâtir une gouvernance plus inclusive.
Alors que le pays se prépare à de nouveaux rendez-vous politiques décisifs, cette alliance entre spiritualité et engagement citoyen pourrait bien tracer une voie nouvelle : celle d’une démocratie haïtienne où femmes et hommes participent à égalité à l’écriture du destin national.
