PARACÉTAMOL, ASPIRINE, DIURÉTIQUES…CES MÉDICAMENTS À UTILISER AVEC PRUDENCE EN CAS DE GROSSES CHALEUR

Avec la chaleur et le soleil, certains médicaments deviennent inefficaces, voire dangereux. Parmi eux, des spécialités apparemment anodines, comme l’aspirine ou le paracétamol, dont l’usage mériterait davantage de prudence à l’heure des canicules estivales.
Certains médicaments peuvent s’altérer rapidement avec la chaleur

Dans des conditions de chaleur élevée, les médicaments liquides, les suppositoires et les crèmes peuvent ainsi voir leur apparence extérieure modifiée, indiquant éventuellement une modification des propriétés du médicament, alors que la suspension ou l’émulsion peut se séparer.

Exposés à de fortes chaleurs et de manière répétée, les capsules, les poudres et les comprimés, peuvent, le cas échéant, eux aussi se dégrader.

En provoquant une forte élimination d’eau au niveau des reins ou une transpiration importante, certains médicaments comme les diurétiques peuvent entraîner une déshydratation. »

C’est le cas aussi des anti-inflammatoires non-stéroïdiens, des inhibiteurs de l’enzyme de conversion, ou encore de médicaments utilisés en psychiatrie, comme les neuroleptiques, qui eux peuvent perturber l’adaptation du corps à ces fortes chaleurs et entraîner une élévation de la température.

Ou des médicaments dits « à marge thérapeutique étroite », c’est à dire ceux dont la dose est particulièrement précise pour qu’ils soient efficaces et n’entraînent pas d’effets indésirables. « Avec la chaleur, poursuit le praticien, une déshydratation importante va entraîner une augmentation de la concentration de ces médicaments et provoquer des effets indésirables chez le patient.

Comme les sels de lithium qui deviennent toxiques en cas de déshydratation, ou certains antibiotiques ou antiviraux qui, faute d’une hydratation suffisante, pourront entraîner un dysfonctionnement des reins et accélérer le processus de déshydratation. »

Parmi les maux de l’été, les coups de soleil, les insolations. Et parmi ses drames, le coup de chaleur, qui peut être mortel. Il survient lorsque le corps n’arrive plus à contrôler sa température. Cette dernière augmente, jusqu’à provoquer de fortes fièvres et des pertes de conscience.

La victime vomit, est nauséeuse, souffre de maux de tête, délire, voire convulse. Il s’agit d’une urgence grave, qui doit être traitée rapidement : appelez les secours. Oubliez l’aspirine et le paracétamol, recommande l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) : le paracétamol est inefficace en cas de coup de chaleur, et l’aspirine peut pertuber la thermorégulation de l’organisme.

Crédit : France info

Crédit photo : dauphin libéré

Apwopo Emmnanuel Hubert

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