Israël: la 51e étoile sur le drapeau américain

Benyamin Nétanyahou a eu droit aux chaleureux applaudissements des chambres réunies au Congrès avant d’aller rencontrer Biden et Harris et d’obtenir la bénédiction du «miraculé» de Mar-a-Lago.

Cet individu est pourtant visé par une demande de mandat d’arrêt international devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. La Cour internationale de Justice (CIJ) doit de son côté rendre un jugement dans la plainte de l’Afrique du Sud qui accuse Israël de génocide dans la bande de Gaza.

<<Depuis l’attaque [du Hamas] en octobre, l’Amérique traite Israël comme s’il s’agissait du 51e [État américain]», a déclaré à Al Jazeera le Pr Raed Debiy, de l’Université An-Najah de Naplouse, en Cisjordanie.

En effet, envers et contre tous, Nétanyahou et Israël sont assurés de l’appui quasi inconditionnel de Washington… comme si l’État juif était un État américain. Les États-Unis ont utilisé leur droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU 42 fois pour bloquer des condamnations d’Israël.

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Ni colonie ni protectorat des États-Unis, Israël leur est pourtant si étroitement lié dans tous les domaines qu’ils semblent relever d’une même entité politique.

La situation atteint le point que la sécurité et le bien-être d’Israël sont considérés par les dirigeants démocrates et républicains comme vitaux pour l’Amérique: leur réaction à tout ce qui pourrait les menacer serait probablement aussi, sinon plus intense que s’il s’agissait d’un pays de l’OTAN. On le voit au sujet de Gaza.

La dépendance militaire, économique et culturelle qu’Israël a développée envers les États-Unis a fait du pays une sorte de bénéficiaire, mais qui exerce une énorme influence sur son protecteur.

La métaphore du «51e État» a plusieurs raisons

La relation bilatérale entre les États-Unis et Israël est la plus forte au monde. Israël est le seul pays à recevoir des États-Unis, chaque année depuis des décennies, plus de 3 milliards de dollars en aide militaire. En plus de ce soutien financier, les États-Unis participent étroitement à sa défense: exercices militaires conjoints, partage de renseignements, recherches militaires, développement d’armes.

Les groupes de pression pro-israéliens aux États-Unis, tels que l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), exercent une influence significative – que certains disent démesurée – sur la politique intérieure et extérieure américaine. Parmi les groupes de pression pro-Israël figurent aussi les chrétiens évangéliques qui ressentent un intense lien religieux, culturel et historique avec Israël en raison des révélations de la Bible et de l’héritage judéo-chrétien commun.

Dans le monde musulman, ça fait des décennies qu’Israël est perçu comme le 51e État des États-Unis. Les États-Unis ont été les premiers à reconnaître Israël en 1948. Depuis, il est devenu le partenaire le plus fiable de l’Amérique – et peut-être son seul véritable partenaire – au Moyen-Orient.

Les implications de cette relation unique se répercutent à l’échelle mondiale, étant donné le rôle de superpuissance bienveillante défendant la stabilité mondiale, en particulier au Moyen-Orient, que revendiquent les États-Unis.

Sur aucune autre question, les points de vue des États-Unis et du reste de la planète ne divergent autant que sur Israël et son interminable conflit avec les Palestiniens.

Israël agit comme s’il se considérait comme le 51e État américain.

©JM

Apwopo Angeline Michel

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Ayiti/Eleksyon: San pèdi tan, manm bout KEP yo fòme biwo yo.

Nan mwens ke 24è, apre yo te fin prete sèman e estale kòm manm KEP …