bon pour le cœur: Quels sont les bienfaits de l’ail ?

L’ail, trésor médicinal aux mille vertus, soigne et protège depuis des siècles. Voici les secrets de ce remède naturel incontournable

L’essentiel

L’ail, riche en allicine et adénosine, protège le cœur en réduisant cholestérol et triglycérides, améliorant la circulation sanguine et freinant les maladies cardiaques.

L’ail, grâce à ses composés soufrés comme l’allicine, lutte contre l’inflammation et soulage les douleurs chroniques telles que celles liées à l’arthrite.

Pour maximiser les bienfaits de l’ail, consommez-le cru et émincé, ou ajoutez-le en fin de cuisson sans le brûler.

L’ail, ce petit bulbe aux saveurs puissantes, cache un arsenal de vertus : antibactérien, antifongique, antiviral… Il défend l’organisme comme un bouclier naturel. Les experts le recommandent vivement pour renforcer le système immunitaire et chasser les infections. Voici toutes les raisons de faire entrer cet allié santé dans vos assiettes.

Une action cardioprotectrice associée à l’ail

L’ail est un allié puissant pour la santé cardiaque. Grâce à ses composés actifs, comme l’allicine, il réduit le cholestérol et les triglycérides, tandis que l’adénosine favorise une meilleure circulation sanguine en dilatant les vaisseaux. Il fluidifie le sang et combat les plaques d’athérosclérose, responsables du durcissement des artères.

Des études montrent que l’ail ralentit la progression des maladies cardiaques, en protégeant notamment l’aorte. L’OMS recommande d’ailleurs l’ail pour son rôle protecteur contre les troubles cardiovasculaires, respiratoires, digestifs et bien plus. Un geste simple pour préserver votre cœur et votre santé globale.

Un allié anti-cancer ?

L’ail pourrait freiner le développement de certains cancers en empêchant la croissance des cellules malignes. Les composés sulfurés qu’il renferme semblent jouer un rôle clé dans cette action. Une méta-analyse de 18 études montre une réduction de 30 % du risque de cancer colorectal et de 50 % pour le cancer de l’estomac avec une consommation régulière d’ail, soit environ 18 g par semaine.

Certaines études suggèrent aussi un lien protecteur entre l’ail et les cancers du larynx, de la prostate et du sein, mais les preuves restent encore limitées pour d’autres types de cancers comme ceux de l’œsophage ou du poumon. En outre, il convient de rappeler qu’aucun aliment ne peut à lui seul protéger contre le cancer. Une alimentation variée et un mode de vie sain sont, eux, essentiels.

Des propriétés anti-microbiennes et anti-infectieuses

L’ail est depuis longtemps prisé pour ses vertus antimicrobiennes, mais son efficacité contre les infections reste un sujet de débat. Une étude en Chine a observé une légère baisse des infections à Helicobacter pylori, une bactérie qui se développe dans l’estomac, chez des personnes consommant plus de 5 kg d’ail par an (quatre à cinq gousses par jour). Pourtant, une autre étude n’a trouvé aucun effet significatif chez ceux qui consommaient dix gousses d’ail frais quotidiennement.

L’ail pourrait aussi réduire la fréquence et la durée des rhumes, comme le montre une recherche où les participants prenant un supplément d’ail ont été moins souvent malades et ont récupéré plus vite que ceux sous placebo. Malgré ces résultats prometteurs, il manque encore des preuves suffisantes pour affirmer que l’ail frais a un réel effet anti-infectieux.

 

De l’ail dans l’assiette pour réduire les inflammations

L’ail, avec ses composés soufrés comme l’allicine et le disulfure de diallyle, est un champion des propriétés anti-inflammatoires. Ces substances inhibent les enzymes responsables de l’inflammation, apportant un soulagement aux douleurs et gonflements des maladies chroniques comme l’arthrite. Ajouter régulièrement de l’ail à votre alimentation peut donc offrir des effets apaisants et protecteurs, aidant à réduire les symptômes inflammatoires.

Le plein d’antioxydants

Les antioxydants protègent nos cellules contre les ravages des radicaux libres, ces molécules liées aux maladies cardiovasculaires, aux cancers et au vieillissement. L’ail, riche en flavonoïdes, tocophérols et composés sulfurés, possède une bonne capacité antioxydante, surpassant même de nombreux légumes à poids équivalent.

Un condiment qui permet de nettoyer le foie ?

L’ail, riche en composés bioactifs tels que l’allicine et l’alliine, offre des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires qui favorisent la santé du foie et ses mécanismes de détoxification. Il peut stimuler les enzymes détoxifiantes, protéger le foie des toxines et améliorer le métabolisme des lipides, réduisant ainsi le risque de stéatose hépatique.

Cependant, malgré ces avantages prometteurs, les preuves cliniques chez l’homme sont encore limitées. Il est préférable d’intégrer l’ail dans une alimentation équilibrée plutôt que de le considérer comme une solution unique pour la détoxification hépatique.

Des effets bénéfiques sur la mémoire ?

Une étude de l’Université de Louisville révèle que l’ail pourrait être un allié précieux pour la mémoire et les fonctions cognitives. Il semble que ses composés soufrés favorisent le renouvellement du microbiote intestinal, une flore directement liée au cerveau via le nerf vague. Ainsi, l’ail pourrait non seulement améliorer la santé digestive, mais aussi booster vos capacités cérébrales.

Le bon réflexe pour tirer profit de ses vertus : le manger cru

Pour tirer le meilleur parti de l’ail, mieux vaut le déguster cru et finement émincé. C’est ainsi que l’allicine, ce composé miracle, reste intacte et déploie toute sa puissance. À la cuisson, l’ail perd de sa force, nécessitant de tripler la dose pour obtenir des bienfaits similaires. Mais attention, cru, il peut être difficile à digérer pour certains. La solution ? Ajoutez-le en fin de cuisson pour un juste équilibre entre saveur et propriétés. Veillez toutefois à ne pas le brûler : il deviendrait plus nocif que bénéfique.

Quelle quantité d’ail pour booster votre santé ? Pour réduire cholestérol et triglycérides, une à deux gousses fraîches suffisent, ou 0,5 à 1 g d’ail séché. En pleine saison de rhumes et de toux, doublez la dose à quatre gousses fraîches ou 2 à 4 g séchés. Un petit geste quotidien pour un grand coup de pouce à votre bien-être.

Des astuces pour mieux le digérer et contrer la mauvaise haleine

L’ail, tout en étant bénéfique, peut poser des problèmes digestifs et de mauvaise haleine. Il contient de l’inuline, une fibre qui favorise un microbiote intestinal sain, mais peut aussi causer des inconforts digestifs pour les intestins sensibles. Pour mieux le digérer, commencez par de petites quantités et retirez le germe de l’ail, riche en composés soufrés, qui peut être plus difficile à digérer.

Quant à la mauvaise haleine, elle est due aux composés soufrés volatils de l’ail. Ces substances passent dans le sang et sont expulsées par les poumons, rendant le brossage de dents insuffisant. Pour contrer cette odeur, mâchez des herbes fraîches comme la menthe ou le persil pour neutraliser les arômes persistants.

 

Des contre-indications à garder à l’esprit

L’ail, malgré ses nombreux bienfaits, n’est pas sans risques. Une consommation excessive peut causer ballonnements, gaz et douleurs abdominales, surtout pour ceux ayant un estomac sensible. Consommé en grande quantité, il peut aussi irriter la peau et l’œsophage. Les personnes allergiques peuvent souffrir de démangeaisons, éruptions ou réactions sévères comme l’anaphylaxie.

 

©20 mn

 

Apwopo Angeline Michel

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