La meilleure façon de se préserver des maladies, et donc du moustique tigre, c’est d’appliquer des gestes simples, qui ne coûtent rien : sans eau, il n’y a pas de moustique.
L’insecte a besoin d’eau pour que ces œufs se développent. Donc, pour éviter que de l’eau stagne dans nos jardins et balcons, il est important de ranger, de vider, de couvrir tous nos récipients (soucoupes, vases, jeux d’enfants, boîtes) dans nos extérieurs. Il faut lutter contre ces gîtes dans lesquels le moustique peut se développer que l’on peut diminuer sa présence et donc, les risques sanitaires associés.
Et pourquoi pas la démoustication ?
La démoustication est indispensable en cas de transmission de maladies vectorielles, lorsqu’un cas de dengue, chikungunya ou Zika est identifié par un professionnel de santé. L’ARS mobilise alors l’Entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication pour qu’elle localise la présence éventuelle de moustique tigre et prenne les mesures adaptées, comme la suppression des gîtes larvaires ou la mise en œuvre de traitements biocides si nécessaire. Ces traitements, uniquement déclenchés par les autorités sanitaires en cas de risque de propagation épidémique, sont réalisés dans un périmètre de 150 m autour des lieux fréquentés par les malades pour supprimer les moustiques ayant pu s’infecter en les piquant.
Mais les opérations de démoustication ne sont pas simples : en tuant les moustiques, on nuit également aux autres insectes qui sont fort utiles dans notre environnement. Et quelques jours plus tard, le moustique peut être de retour. On ne peut donc pas le faire en continu.
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